Le Centre culturel de Marchin organise les « 6es Promenades Photographiques en Condroz » du 3 au 25 août 2013. Cette biennale propose à un public familial la découverte de travaux dʼartistes photographes professionnels belges et étrangers dans des lieux magnifiques du Condroz. Lors de cette édition, intitulée « Oui », ± 25 expositions trouveront place dans deux petits villages : Grand-Marchin (commune de Marchin) et Evelette (commune dʼOhey)
« Le oui choisit et donc rejette ; le oui opte et donc se rebelle, voire se révolte. On lui prête une forme de naïveté, mais il nʼest pas dupe. On le croit consensuel, mais il est insaisissable, incomparable et vivifiant. On l ʻimagine gris, il est coloré. Dʼoù lʼidée dʼen faire un étendard, car il ne sera jamais un mot dʼordre : franc et ironique, irréductible, il est la pulsion et lʼimpulsion et, sans avoir lʼair de rien, il est au commencement de tout – de tout ce que vous voulez.
— Voulez-vous épouser la vie, ici présente ? — Oui. »
Emmanuel D'Autreppe
Atelier animé par Anne de Gelas
« Lʼautoportrait est le miroir dʼune violence qui nous arrive. »
Une interrogation sur lʼexistence et un regard intense sur le monde qui surgissent à des périodes charnières de la vie. Un essai de retrouver son image, de se positionner dans « lʼhistoire » petite ou grande.
Lʼautoportrait questionne notre rapport à lʼautre par le biais de la confrontation à soi : quelle image est acceptable pour moi ? Pour les autres ? Quelle est ma place ? Le face-à-face avec lʼobjectif ne nie pas lʼautre, il lui offre même souvent une place inédite de révélateur.
« La tension, lʼattention, la concentration, lʼapplication acharnée sont le thème profond de tout autoportrait » (Michel Tournier)
Lʼautoportrait est souvent lʼobjet dʼune « mise en scène », minime ou très étudiée, cʼest rarement un instantané. Par le travail argentique, le processus est plus lent encore : une révélation à
Emmanuel dʼAutreppe
plusieurs étapes. Le nombre de prise de vues – 12, 24 ou 36 – oblige à plus de concentration, à une acceptation de lʼaccident, du hasard, dʼune part qui nous échappe et nous étonne. Le travail du développement, le choix du grain, du contraste, ainsi que le tirage, sont autant dʼétapes fragiles et intéressantes, une succession de choix.
Anne
Atelier animé par Anne-Lise Cornet
« oui » cʼest : accueillir , inventer, pétrir et transformer, semer, ouvrir les portes du possible... Lorsque des « mauvaises herbes » poussent dans mon jardin, je peux les arracher ; mais je nʼai toujours rien planté !!! Le « oui » cʼest, pour moi, semer une graine ...
Nous sommes responsables de nos images. Elles deviennent autonomes et véhiculent ce que nous y mettons. Elles peuvent être, aussi, une résistance. La position du non : refuse et dénonce une situation ; la position du oui : propose et défend autre chose ... Cʼest une voix plus ténue, mais ne sous-estimons pas sa force.
Et vous ? de quelle façon vous le voyez ? Après une approche sur cette thématique, nous réfléchirons comment ce « point de vue » peut sʼinscrire dans une vision photographique et particulièrement dans votre travail personnel ; (portrait, autoportrait, paysage, reportage...) puis, je vous accompagnerai dans votre projet ; de lʼidée à la forme ; dans cette succession de choix (visuels et techniques) qui contribuent à construire une vision, une écriture... la vôtre.
Modi
Une partie des travaux réalisés par les stagiaires constituera une exposition de la Biennale, présentée au « Bistro » du Centre culturel de Marchin.
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