© Gabor Szilasi
Ville de Vendôme Vendôme France
Etre humain? quelles représentations donner de cet état ? À cette question vertigineuse, difficile d’apporter des réponses toutes faites: elles n’existent pas. ne reste plus qu’à émettre des hypothèses, à lancer des pistes.
Les Promenades Photographiques ont confié ce commissariat d’exposition à Carole Coen, Céline pévrier et Fabiola salle-ang.
en sondant les doutes et les failles inhérents à la condition humaine, elles ont pris le parti non pas d’énoncer des certitudes mais de poser des questions.
Car dans un monde en perpétuelle quête de perfection, d’améliorations et de machines toujours plus sophistiquées, c’est là, dans ces entre-deux, dans ces « à peu près » qu’être humain prend son sens. La photographie, par sa nature même, questionne l’humain et ses représentations, l’immédiateté et la permanence, l’illusion et la réalité.
pensée comme une expérience, un cheminement, « être humain » est une exposition qui convie à la réflexion sur ce que nous unit tous : la conscience de la mortalité, l’importance du lien social, le besoin insatiable de conquêtes.
être humain, une évidence complexe et multiple, questionnée ici par plusieurs regards.
Peter Knapp
assisté de Josselin Rocher
Les gens d’ici... Portraits des familles du Loir-et-Cher
Déambulations dans les paysages et le patrimoine du Loir-et-Cher. Suivez le guide!
Il suffit d’ouvrir notre porte pour découvrir les richesses du monde et la diversité de ses habitants. Peter Knapp nous le démontre à travers ses portraits des familles du Loir-et-Cher. Chaque famille, tel un guide, nous invite à la découverte du lieu qui lui fait aimer son territoire. Des célèbres châteaux de la Loire, joyaux de l’archi- tecture française, aux petits coins de nature, plus discrets mais non moins séduisants. La grande Histoire et ses châteaux rencontrent la quiétude des paysages enchanteurs.
Commissaire d’exposition : Emmanuel Zbinden
Jean-François Rauzier
ARCHES
C’est en puisant dans le recueil photographique de ses grands voyages, que l’artiste a écrit avec Arches une épopée à la fois archaïque, inspirée du grand mythe fondateur de la Genèse, et futuriste, s’enga- geant dans la voie de la fiction utopique. Invitant le visiteur à participer à l’élévation de l’âme par l’intelligence du cœur et la sensibilité du regard, cette odyssée de Jean-François Rauzier offre une réflexion sur notre perception du monde et ses grands thèmes qui fondent nos sociétés : l’exode, la culture, la science, le progrès, l’oppression, la menace, l’utopie, la liberté, le salut...
Le projet Arches est un monde rêvé par Jean-François Rauzier. Il imagine une armada de vaisseaux aérosta- tiques dans lesquels embarquent tous les habitants de la Terre (hommes, animaux, biodiversité) pour survivre à un cataclysme majeur.
Arches unies de Pentagonie (détails)
Gabor Szilasi
Gabor Szilasi est né en 1928. Le 30 novembre 1956, il réussit à fuir la Hongrie. Il fait une demande d’immigra- tion auprès du Canada. La réponse arrive rapidement et elle est positive.
Photographe humaniste, il réalise depuis cette époque un réel travail documentaire sur son pays d’adop- tion. « Mes photographies ont pour véritable sujet la vie quotidienne et surtout des personnes dans leur milieu, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur ; cela m’a toujours fasciné. J’aime voir comment tout change, comment tout est soumis à un courant perpétuel [...] »
Doreen Lindsay
Dans ses explorations personnelles, Doreen Lindsay combine sa connaissance de la peinture et de la photographie avec un intérêt croissant de faire des photos de lieux dans lesquels elle trouve la nature dans son état le plus original.
Doreen Lindsay vit et travaille à Montréal, au Québec, depuis 1959. L’intérêt particulier qu’elle a développé pour son environnement immédiat émane de son implication au cours des années 1970 à la Centrale Galerie Powerhouse, une galerie d’art pour les artistes femmes.
© Doreen Lindsay
Rémi Chapeaublanc
Gods and Beasts
« En Mongolie, hommes et animaux dépendent de liens ancestraux à la fois sacrés et nécessaires. Qui ici, sont les dieux et qui sont les bêtes ? S’il existe bien une hiérarchie ambiguë entre hommes et animaux, cette série - réalisée hors studio, dans l’environnement originel de chacun - les place pour une fois à égalité. »
Gods & Beasts © Rémi Chapeaublanc
Amaury Da Cunha
Mélanges 2006-2013
Amaury da Cunha propose ici une vision éclatée de la présence de l’homme au monde, entre images de la vie intime et instantanés urbains. Un travail qui montre que l’expérience photographique est la recherche d’un regard ouvert, mobile et débarrassé de ses certitudes
Christian Lamontagne
Mars en Arctique
Située dans l’Arctique canadien, l’île Devon est la plus grande île inhabitée du monde. Il y a 23 millions d’années, un impact météoritique a créé le cratère Haughton. Le lieu est désert, isolé, rocailleux, froid et hostile. Pour ces raisons, l’organisme Mars Society et la NASA y effectue des simulations de mission sur Mars.
Le reportage évoque la volonté d’entreprendre un voyage sur la Planète Rouge telle que prônée par plusieurs organisations et par une partie de la communauté scientifique.
Ari Versluis et Ellie Uyttenbroek
Exactitudes
Tous différents, tous identiques? Le travail du photo- graphe et de la physionomiste hollandais sur les codes vestimentaires de différents groupes sociaux pose la question de manière à la fois documentaire et artistique, en mettant en avant la contradiction entre individualité et uniformité.
Frédéric Nauczyciel
Demeure intime
Par petites touches fictionnelles, Frédéric Nauczyciel donne à voir les relations familiales dans certaines de leurs vérités collectives: la proximité distante, les silences à voix haute, l’amour qui ne se dit pas - et, dans la sécurité de son chez-soi, l’individu dans son rapport à lui-même et aux autres.
Guillaume Amat
Chrysalides
« Ce projet questionne la notion du corps et se concen- tre sur le passage ou la mue du corps de l’enfant vers celui de l’adulte, en passant par l’adolescence. Pour moi, retracer la transformation des corps en revient à considérer plus particulièrement l’essence même de l’humain, son évolution perpétuelle »
Cyrus Cornut prix ani 2012
Ce projet est la rencontre entre un photographe, un architecte, un réalisateur, un thérapeute Gestaltiste et un clown. Entre deux cousins. C’est un travail qui parle de l’inscription de l’Homme dans la nature, de son rapport au monde, à lui même, à l’autre. De la relation et de l’absurde qui parfois surgit de tout cela.
Christophe Agou
Les Faits Secondaires
« De coups d’œil en coups d’œil, seul ou au contact de l’autre, je recueille le “négatif-positif” de l’existen- ce et le caractère inéluctable de l’impermanence. Entre le clair et l’obscur, le réel et l’imaginaire, je suis attentif au monde et aux mystères. Je fais confiance à mon œil intérieur, le cœur. Rien ne m’apparaît se- condaire. Tout est essentiel et visible. »
Stéphane C.
The Divided Line
Installations vidéos et sonores avec le groupe Oiseaux-Tempête
La Grèce, berceau de la pensée du monde occidental, devient-elle le berceau de sa décadence ? Qu’a fait l’homme et vers quels abîmes se précipite-t-il ? Stéphane C. a photographié et filmé ses déambulations et rencontres quotidiennes. Ce travail en cours tente d’attiser les perceptions et questionnements des spectateurs.
Olivier Coulange prix insertion solidarité 2012
ANTONIN
Depuis près de 20 ans, Olivier Coulange suit le quoti- dien d’Antonin et de sa famille, dans leur rapport à l’autisme. En 2011, Antonin a 25 ans. Autiste, il ne peut réaliser aucun geste du quotidien. Chaque tâche que nous effectuons sans y faire attention est pour lui un obstacle qui le coupe un peu plus du monde. La plupart des autistes sont placés, dès l’enfance, dans des hôpitaux ou dans des institutions « spéciali- sées ». Mais, de plus en plus, les médecins tentent de permettre aux enfants d’être élevés dans leur famille. Le photographe nous fait entrer dans l’intimité de la famille d’Antonin. Dans cet environnement, l’isolement et le vide imposés par la maladie sont comblés.
Les écoles internationales de photographie
Depuis 2007, les Promenades Photographiques orga- nise le Prix Mark Grosset destiné à faire découvrir et promouvoir de jeunes photographes sortant d’écoles du monde entier.
Chaque école participante présente un étudiant, pour concourir dans l’une des deux catégories du prix, photojournalisme ou photographie plasticienne.
L’exposition collective, véritable laboratoire de l’en- seignement photographique international, présente le travail des étudiants participants. Ils sont là, ceux qui demain feront la photographie dans le monde.
prix mark Grosset
En 2012 le prix Mark Grosset pour les écoles interna- tionales de photographie a récompensé le travail de Sarker Protick de Pathshala South Asian Media Academy (Dahka, Bangladesh) pour « Of River And Lost Lands” dans la catégorie reportage et Marie Ormières de l’EFET (Paris) pour “Holy Days” dans la catégorie plasticienne. Notre partenaire Alliance Loire a accueilli les lauréats en résidence pendant deux semaines. Ils nous présentent leur travail photographi- que réalisé le long de la vallée du Loir et de la Loire.
Marie Ormières Lauréat 2012
Marie Ormières nous emmène sur les traces de son aïeul Albert, héros familial, ancien écuyer du Cadre Noir de Saumur.
Commissaire d’exposition : Alexandra Maury
sarker protick Lauréat 2012 Sarker Protick explore sa relation avec la lumière.
Commissaire d’exposition : Alexandra Maury
Denis Paillard
Survivance
« Survivance » porte sur les traces de violences physiques, psychologiques, sur la désespérance et la possibilité de résilience, sur ce qu’il reste de l’ambiance de la Bosnie, d’un peuple avant et après son déchirement. Cette exposition se veut un travail de mémoire, de réparation d’information au-delà du temps médiatique. Depuis 2003, entre 400 et 500 dépouilles sont inhumées chaque année. Sur les 8354 disparus de Srebrenica, plus de 5100 ont été identifiés et inhumés à ce jour. Sans un minimum d’éléments, l’identification ne peut se faire et beaucoup restent à ce jour dans l’attente d’une inhumation incertaine, rendant le deuil impossible à plus de 3 000 familles.
Commissaire d’exposition : Marie Andrieu
Michel Lagarde
Dramagraphies
Je ne suis pas un photographe au sens classique du terme. Je ne photographie pas une réalité présente. Je me sers des outils de prise de vue et de retouche informatique pour inventer, tel un peintre, une « vision photographique ». Dans mon travail, la photographie, le théâtre, le cinéma, la peinture se rejoignent pour créer une image épique. Je raconte des histoires, j’illustre et photographie mon inconscient. Un proces- sus de travail long et complexe puisque je pars d’une feuille blanche. Ce n’est pas vraiment moi que je mets en scène dans les Dramagraphies, ce sont plutôt des rôles que j’interprète comme acteur; La distancia- tion est importante, elle me permet de « projeter » les images plutôt que de les intérioriser. Je ne raconte pas ma vie, je m’amuse à l’interpréter.
L’atelier pem
L’atelier « des Photos Et des Mots » oeuvre, par la mise en pratique de la photographie, à développer la capacité de chacun à se situer et à nous représenter le milieu dans lequel il évolue où celui qu’il découvre. Grâce à l’utilisation du medium appareil numérique, les participants acquièrent une maîtrise de l’expression photographique liée à une expression écrite.
Cet atelier permet aux différents publics concernés de porter un regard subjectif sur le monde qui les entoure, puis de le restituer auprès d’un public ciblé. L’atelier stimule ainsi la pratique artistique de chacun. Aider à acquérir cette conscience du regard, c’est doter les participants de la faculté d’organiser les informations véhiculées par ces images.
Le processus de l’atelier induit un réel défi pour les participants, celui de produire une œuvre qui sera ensuite exposée.
L’atelier PEM est dirigé par le photographe Philippe Andrieu.
Jean - Nicholas GuiLLo
Industriels au cœur des métiers
à l’occasion de l’année de l’industrie, Jean-Nicholas Guillo nous invite à porter un nouveau regard sur les acteurs de ce secteur phare de l’activité économique française pourtant méconnu du grand public.
Les industriels du Loir-et-Cher sont saisis in situ, « au cœur de leurs métiers ». Des images d’archives mêlées aux portraits contemporains rappellent l’héritage qui est le leur.
Commissaire d’exposition : Emmanuel Zbinden
exposition collective
La sieste
La grande famille des photographes « promeneurs » exposés les années précédentes nous offre un regard doux et tendre, poétique, sur la sieste.
Thomas Goisque La Galerie le Figaro
Tchin Chine ! La folie du vin en Chine
Le Figaro magazine
Le vin fait tourner la tête des Chinois. Sur les tables des banquets comme dans les vignes du fleuve Jaune, une nouvelle génération de vignerons, inspirée jusqu’à la folie par les grands crus français, est en pleine révolution culturelle. Robert Parker, le grand gourou du vin mondial, vient ainsi de décerner une note de 86 sur 100 à une cuvée du... Ningxia! [...] Thomas Goisque nous entraîne dans un périple surprenant au cœur de la Chine, entre humour, émotion et réalité économique.
Extrait du texte de Arnaud de la Grange. Parution Le Figaro Magazine: 17/02/2012
Eric Franceschi
FROID NOIR (Chronique d’un arrière monde)
Le matin du 7 novembre 2011 il fait frais mais soleil.
Eric Franceschi se lève et commence à marcher.
La veille, il a tracé sur la carte un cercle avec pour centre le sommet de la montagne sous laquelle il vit.
Ce territoire délimité, il ne lui reste plus qu’à l’arpenter.
Peu importe au final l’identification des lieux, c’est la chronique d’un arrière monde, “plein de sueur, de tripailles, de doutes, de mort(s), de naissance, d’abandon, de changement climatique, d’actualités du monde d’en bas qui ne tourne pas rond et le loup qui rode“ (V. Simonet).
Traversée d’un désert en images et en textes.
Robin Maltête
C’est un univers dans lequel on se fond, dans lequel on se laisse porter en douceur et en volupté, celui de l’état primal. Flottant entre les eaux , découvrant les formes et les couleurs, se laissant glisser et émerveiller, on retient son souffle pour glisser aux côtés de Robin Maltête, de la faune et la flore subaquatique.
Jehanne Milou
Dabor le dinosaure et Mignon le mouton
C’est l’histoire de l’acceptation des différences racon- tées à des enfants à travers un conte photographique.
Mis en scène à hauteur des plus petits pour que la photographie, son contenu, ce qu’elle peut véhiculer comme valeur humaine et informative soient mis à leur portée.