Nicolas Henry, Gerardo Coca, dans son lit a? baldaquin du de?sert de l’Atacama, Chili
Eglise Saint-Merri 78 rue Saint Martin 75004 Paris France
Mois de la photo 2012 Maison européenne de la Photographie 5/7 rue de Fourcy 75004 Paris France
Nicolas Henry presente deux séries : Les Cabanes de nos Grands-Parents, et Les Contes d’Afrique. L’ensemble sera présenté accompagné d’installations plastiques.
Les Cabanes de nos Grands-Parents
La série de photographies “Les cabanes de nos grands-parents” nous entraîne à la rencontre des Anciens à travers le monde, de la France au Vanuatu en passant par l’Inde, le Brésil, le Maroc ou encore la Nouvelle- Zélande et la Suède. Depuis cinq ans, Nicolas Henry a réalisé quatre cents portraits dans une trentaine de pays. Pour chacun, avec les objets familiers de la personne photographiée, une cabane, un abri éphémère, a été construit, reflet de son histoire, de son imaginaire : un poisson-hélicoptère lors d’une pêche à l’arc miraculeuse au Vanuatu ; un gratte-ciel refait avec des bouts de rien dans un campement ouvrier à Shanghai ; les feuilles jaunes de l’arbre africain d’une mama, accrochées à l’arbuste de son jardin français...
©Nicolas Henry, Woo Kwong, 74 ans, sur les toits de Hong Kong
©Nicolas Henry, Boudhakumari Dhakal, dans l’arbre sacré de Durali, Népal
En écho à la photo, chacun raconte et se raconte, et nous dévoile un pan de son univers.
La série a démarré sur l’idée d’un répertoire d’objets agencés de manière décalée ou narrative, comme l’état des lieux d’un monde aux objets multipliés. L’enjeu du projet s’est rapproché au fil du temps de celui d’un théâtre itinérant. Les installations sont de plus grand format et souvent réalisées en extérieur avec l’aide d’une partie du village ou du quartier. Elles deviennent alors des événements symboliques reflétant l’imaginaire collectif qui détermine le vocabulaire d’une représentation qui va se jouer le soir même.
Contes d’afrique
Cette série de photographies comporte un ensemble de prises de vues réalisées avec des communautés en Afrique, Éthiopie, Rwanda, Madagascar et Namibie. Communautés de femmes, d’enfants, d’ouvriers ou de pêcheurs, cohabitent avec des Rastamans Éthiopiens ou de Musulmans du désert du Danakil, de jeunes urbains ou ceux de tribus reculées, comme les Himbas de Namibie ou les Hamers de la vallée de l’Omo en Ethiopie. Les mises en scènes de grand format sont réalisées avec les objets trouvés sur place, la poésie émerge des matériaux les plus pauvres et les plus quotidiens. Au contraire des cabanes qui se rapprochaient d’un répertoire de la vie d’un grand parent, ici, l’univers plastique se met en place avec la communauté afin d’évoquer une narration lisible dans l’image.
©Nicolas Henry, Famille Hamer sous un grand arbre de la Vallée de l’Omo, Turmi, Éthiopie
©Nicolas Henry, Communauté Rastaman, sixième branche de l’étoile de Juda, Shashemene, Éthiopie