Dès mon arrivée à l’aéroport de Phnom Penh un sentiment de bien-être m’envahit. Malgré un voyage de plus de 4 500 km ni la fatigue ni la chaleur n’ont gâché ce moment. Pour mon premier voyage en Asie ce fut l’émerveillement. Tout était là, devant moi : bruit, foule, poussière, je n’avais qu’à ouvrir les yeux. Sur les avenues, un nombre incalculable de deux-roues se déplacent dans un ballet qui peut paraître anarchique, mais en fait bien réglé. Loin des circuits touristiques du Cambodge, Stung Mean Chey la décharge d’ordures de Phnom Penh. Des hommes, des femmes et surtout des enfants fouillent le sol couvert d’ordures à la recherche de quelques plastiques. A quelques mètres de ce bourbier, la paillote de l’association “Pour un Sourire d’Enfant”. Ce petit îlot de bonheur nous le devons à Marie-France et Christian des Pallières, qui, en 1996, crée l’association. Depuis “PSE” gère un centre d’éducation et emploie 300 collaborateurs dont 90% de Khmers, pour s’occuper de plus de 4000 enfants.
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