Galerie Au Bonheur du Jour 11 rue Chabanais 75002 Paris France
Le "Chabanais", le "One Two Two", le "Sphinx" et tant d'autres: les maisons closes furent les hauts lieux du Paris de la Belle Epoque et des Années folles. Univers de luxe et de volupté, de kitsch et de mondanités, ces maisons reflétaient un art de vivre et d'aimer nourri de tous les désirs et de toutes les excentricités. Cette nouvelle exposition dans ma Galerie "Au Bonheur du Jour" invite à redécouvrir ces mondes disparus , sur le mode d'une promenade coquine et nostalgique dans ces lieux mythiques, dont les somptueux décors faisaient voyager les filles et leurs clients de l'Inde au Japon, de la Chine à Venise Pour abolir le temps et rendre l‘évènement plus troublant, l‘exposition se déroule juste en face de l‘illustre numéro 12, de la rue Chabanais, dont la loi Marthe Richard ferma les portes en 1946. . Elle permettra aux collectionneurs et amoureux des maisons d’illusion de découvrir et d'acquérir une collection unique de photographies..
*BRASSAI, André Zucca, Atget, Gaston Paris, Doisneau*, les photos du « Chabanais », du « One Two Two », du « Sphinx », de la « Fleur Blanche » du » Panier Fleuri« » , du « Palais oriental » à Reims , leur architecture , leur décoration...
*Et des anonymes sur des thèmes bien illustrés* :
- Le célèbre bordel du 30, de la rue Lepic au début du 20ème siècle, maison spécialisée pour les « Fessées », le 9 rue de Navarin, très connu pour ses fantaisies sado-masochistes, etc..
- Des photos anciennes du 19ème, 20ème siècle de « Tableaux vivants »,
reconstitutions de scènes érotiques dans les bordels de luxe.
- Des photos de BRASSAI pour la lingerie du fameux catalogue «DIANA-SLIP », 1932 destiné aux maisons luxueuses. Sans oublier des photos et dessins d’hommes, les bordels masculins existant depuis l’Antiquité, ils n’échappent pas au sujet du livre et de l’exposition.
*- Des dessins, peintures *: œuvres de Lobel Riche, Luc-Albert Moreau
pour Carco (images cachées) Carlos Reymond, Dignimont, Courbouleix pour la maison Philibert de Jean Lorrain, Berthommé St-André, Chas-Laborde, ..
- *Des objets inattendus* raconteront des histoires plus intimes, tels la canne-cravache du « One Two Two » portant le nom de la fouetteuse « Flora »
- La canne à jetons, dissimulés sous un louis
- La poignée de porte de bordel 1900 en bronze, de forme phallique.
- Le heurtoir de maison close pour hommes.
- La dague de défense
- La ceinture de chasteté
- La visionneuse enfermant des « mirages », ainsi que des cravaches, badines et plaques décoratives en bois sculpté. Toutes ces photos, dessins, peintures et curiosités, illustrent la vie quotidienne dans ces maisons, scènes vénéneuses des amours tarifés, mais aussi théâtre d’une vie sociale brillante où le champagne coulait à flots, entre le frou-frou des élégantes et le va-et-vient des messieurs et le ballet des tenancières. Plongeons-nous dans tous ces documents historiques. Enfer ou ¨Paradis, magie des « Maisons closes ».
Un livre « Maisons closes » 1860-1946