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Dans le but de promouvoir la transparence, le maire de Los Angeles, Eric Garcetti, a débloqué 1,5 million de dollars pour équiper en caméra corporelle les 7000 policiers que compte la ville. Cette annonce, faite dans un climat de tension, est symbolique car Los Angeles serait la première grande ville à choisir la vidéo pour garantir l'irréprochabilité de ses forces de l'ordre. Cette communication intervient quelques semaines après celle du président Barack Obama qui a promis d'allouer un budget de 263 millions de dollars pour l'achat de 50.000 caméras portables.
La plupart des véhicules de la police américaine sont déjà équipés de caméras. Aux Etats-Unis ce n'est pas un thème nouveau, rappellez vous de l'excellent http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=196315.html" où deux flics accro à l'action, filment leur aventures à l'aide de go pro. Les annonces faites par le gouvernement ou la municipalité de Los Angeles sont l'écho des bavures que l'Amérique a récemment connues. C'est la réponse des autorités pour redonner confiance à la société civile. Ironie du sort, les caméras que veut acheter la mairie de Los Angeles sont fabriquées par l'entreprise http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=196315.html" La même entreprise qui vend les armes soi-disant non létales. Rick Smith, son patron, est le grand gagnant de la montée des violences car il vend des armes et les moyens de contrôler l'usage de c(s)es armes.
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La Axon camera à 400$ pièce est un concentré de technologies. Elle dispose d'une lentille de 130° pouvant filmer même dans le noir, douze heures d'autonomie, une application pour les smartphones, un GPS, un live view qui permet de synchroniser l'enregistrement sur un téléphone portable, 30fps d'enregistrement vidéo en résolution VGA.
Certaines associations de http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=196315.html" (des millitants qui filment les activités des policiers pour lutter contre les violences et l'impunité liée à l'uniforme) montre du doigt ces caméras corporelles. Elles expliquent que le rendu est rarement bon car les policiers se confrontent de près au gens qu'ils arrêtent ou secourent. La caméra étant placée sur la poitrine, si on est trop proche du sujet on ne voit plus grand chose de la scène, on ne voit plus les mains... tout agissement de la part de la police peut alors se justifier.
Entre les policiers et les militants, la guerre de l'image est déclarée.
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